accueil
localisation
historique
introduction
historique religieux
peste de 1631
droits seigneuriaux
émigration
conseils municipaux
photos, visite
photos
visite interactive
traditions
le repas du cochon
les métiers d'hier
moissons et battage
contes, histoires
introduction
Les sabots de Bethmale
L'étang du diable
Uno partido de casso
L'étang de l'Hers
La Mort blanche
L'omé, l'outs,...
Bourthoumiou
Un désespéré
La folle des Pyrénées
La faute à pas de chance
Le sermon du curé de Sorgeat
Sorgeat, 1961
randonnées
à lire
utiliser le GPS
la dent d'Orlu
EnBeys Naguille
les étangs de Rabassoles
le Roc Blanc
le Saint Barthélémy
jeux
mots croisés
puzzle
livre d'Or
écrits
lun 14 juillet 2025
Tradition - Le repas du cochon
A
l'aide des deux chaînes il était tourné et retourné dans cette eau bouillante.
Le poil ramolli, la peau bien propre et adoucie, on pouvait commencer à raser le cochon. Chaque homme s'armait d'un bout de tôle d'acier bien affûté, d'environ 5 cm sur 10 cm, souvent découpé dans une vieille faux,
la rascletto
, et raclait le cochon. Le "tueur" s'occupait toujours de la tête. Il avait, pour ce faire, une raclette triangulaire pointue d'un côté.
I
l ne fallait surtout pas, sous peine de sévères réprimandes, entamer la couenne. Evidemment, pour pouvoir atteindre tous les côtés, il fallait retourner le cochon à l'aide des chaînes. Cette opération devait être menée rapidement car l'eau refroidissait très vite.
L
e rasage terminé, le cochon était rincé et amené sur un coin de la maie. Le tueur pratiquait une incision sous les tendons des pattes arrières, dans laquelle il glissait un bout de bois en forme d'arc
la courbo
qui allait permettre de suspendre le cochon. Il détachait ensuite du corps la sortie du gros intestin,
la tripo dal cul
, qu'il attachait afin que les excréments ne se déversent pas sur le cochon.
D
ans chaque maison, le plancher de l'étage possédait un ou plusieurs trous de 3 cm de diamètre qui permettaient de pendre le cochon. Un tour tout en bois, actionné par des bâtons, était posé en haut et relié, par une corde, à travers le trou, au bois cintré pris derrière les tendons du cochon. Il suffisait dès lors d'actionner les deux bâtons pour monter le cochon et le suspendre au-dessus de la maie. Pendant le reste de l'année ces trous étaient fermés avec des bouchons en liège ou des bouts de bois. Suite à l'arrivée du modernisme, planchers refaits en parquet ou pose de linoléums, le cochon était suspendu à une poutre en bas de la maison ou de la grange.
précédent
suite
417275 visites
contact
.
infos pratiques
.
plan du site
.
météo
.
newsLetter
.
liens
.
remerciements
Tous droits réservés ©
Laurent Rameil